lundi 15 novembre 2010

Rédaction d'une synthèse à partir de la vidéo sur l'ouvrage de F. De Waal.
  • Ecoute répétée deux fois de la séquence et prise de notes.
  • Rédaction individuelle d'une synthèse à partir de la prise de notes.
  • Consigne : utiliser trois fois "Autrement dit..." pour reformuler certaines idées.
Synthèse produite en 20 minutes par le professeur :


Dernier livre de F. de Waal, L'âge de l'empathie.
L'auteur entend souligner le rôle de l'empathie dans la nature et chez certaines espèces vivantes. La nature a longtemps été comprise comme une pure lutte pour la vie. Autrement dit, on a longtemps pensé que la nature ne reposait que sur la compétition, la violence, le combat, le règne de la force. Cela a conduit à valoriser le combat : nous serions faits pour nous étriper…
Mais F. de Waal conteste cela. En effet, les recherches sur le comportement animal montrent combien la coopération et le partage règlent la vie de nombreuses espèces. Autrement dit, ces recherches révèle des mécanismes non violents dans le comportement animal. Ceci est particulièrement le cas dans des bandes de loups, d’orques ou de primates. On constate que les primates, qui sont nos proches parents, prennent soin des membres les plus faibles du groupe. Par exemple, après une attaque par des léopards, les chimpanzés vont prendre soin des blessés, éloigner les mouches de leurs plaies et les attendre lors de leurs déplacements. Ceci se comprend, car il s’agit d’animaux sociaux qui ont des raisons de vivre en groupe.
Il faut donc réviser nos hypothèses sur la nature humaine. Autrement dit, nous devons penser différemment ce qui constitue l’essence de l’humain, ce qui en nous provient de notre nature animale. Cette nature n’est pas si violente que l’on a longtemps cru. Il faut critiquer les préjugés idéologiques diffusés par tant d’économistes et de politiciens, qui veulent ériger la compétition en modèle social. Ils veulent modeler la société humaine par la compétition. Ceci est une duperie ! Un tour de passe-passe. Car en réalité l’homme ne vit pas que de compétition.